
Myanmar : reconstruire l’espoir après le séisme
Le temps de la reconstruction
Le 24 juin, un puissant séisme a frappé le centre du Myanmar, touchant particulièrement la région de Mandalay, et donc notre programme de Tada-U.
Dans un pays déjà confronté à une instabilité politique chronique, à des crises humanitaires multiples et à un effondrement économique, cette catastrophe naturelle est venue aggraver une situation déjà critique. Près de 20 millions de personnes avaient besoin d’aide avant même le tremblement de terre.
Face à cette tragédie, de nombreuses familles ont dû fuir leur foyer. Beaucoup vivent aujourd’hui dans des abris temporaires, souvent surpeuplés et peu sûrs. L’accès à l’eau, aux soins de santé et à une protection de base reste très limité. À l’approche de la saison des pluies, les risques sanitaires s’accroissent.
Dès les premiers jours, World Vision a apporté une aide d’urgence, tout en maintenant son engagement sur le long terme grâce au parrainage.
À ce jour, 343 117 personnes, dont 108 630 enfants, ont pu être soutenues :
- 174 265 personnes ont reçu une aide alimentaire (riz, nouilles, aliments secs)
- 100 796 personnes ont retrouvé un accès à l’eau potable, à l’hygiène et à l’assainissement
- 2 478 enfants ont pu intégrer des espaces d’apprentissage adaptés
World Vision ne s’arrête pas là en continuant à apporter son soutien au Myanmar, pour la reconstruction et l’aide aux plus touchés.
Nous souhaitons accompagner durablement les populations touchées par le séisme en soutenant leur reconstruction sur le long terme.
Notre plan de réponse s’articule autour de cinq priorités essentielles :
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L’accès à l’eau potable et à l’assainissement, pour prévenir les épidémies et garantir des conditions de vie saines.
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L’aide alimentaire et financière, afin de répondre aux besoins urgents des familles par des distributions de nourriture et un soutien économique face à l’insécurité alimentaire.
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La protection des plus vulnérables, en particulier des femmes et des enfants, à travers la prévention des violences sexistes, la distribution de kits d’abris, la sensibilisation et la mise en place d’espaces adaptés pour les enfants, afin de favoriser leur rétablissement physique et émotionnel.
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Le soutien en matière de logement, avec la mise à disposition d’abris temporaires et sûrs pour les familles déplacées, leur offrant un lieu de vie digne pendant la période de reconstruction.
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La relance des moyens de subsistance, pour permettre aux familles de retrouver une autonomie économique et de réduire leur dépendance à l’aide humanitaire.
Grâce à vous, nous pourrons agir concrètement pour répondre aux besoins des familles :
« Je veux un endroit sûr pour ma fille et moi. J’utiliserai l’aide reçue pour répondre aux besoins de ma famille, mais aussi pour aider les autres. »
— Thandar, mère de famille à Tatkon, qui a perdu son mari lors du séisme.

