Gestion des ressources naturelles

Kenya : apprendre à gérer les ressources agricoles

Au Kenya, par exemple, un programme de Gestion Intégrée des Ressources Naturelles a été mis en place par le Partenariat World Vision International.

Le programme IMARA a pour objectif d’accroître la résilience des ménages face aux chocs liés au changement climatique, notamment par l’amélioration de la gestion des ressources naturelles dans les terres arides et semi-arides des comtés d’Isiolo, Laikipia, Marsabit et Samburu.

Aux côtés d’approches comme la Régénération Naturelle Assistée, la résolution positive des conflits ou les groupes d’épargne, les projets de gestion des ressources naturelles encouragent les activités économiques qui soutiennent la gestion durable des ressources naturelles et assurent des moyens de subsistance sécurisés aux familles.

Dans le comté de Laikipia, les agriculteurs doivent faire face à l’invasion du cactus Opuntia, ou figue de Barbarie. Cette plante, non endémique, s’est vite propagée après avoir été importée par les Britanniques au cours du XXème siècle. Aujourd’hui, la plante blesse les animaux et remplace les pâturages nécessaires à l’élevage.

Pour lutter contre cette plante invasive et restaurer les terres de pâturage, l’ONG fournit des outils de coupe aux populations locales et les encourage à la création de nouvelles activités. Ainsi, plusieurs éleveurs se sont lancés dans la transformation de la plante nuisible en jus, huiles et biogaz afin de générer de nouvelles sources de revenus.

Des actions durables au sein de villages du Bangladesh

Au Bangladesh, World Vision France a très vite intégré des actions climatiques dans le cadre de son initiative « villages éco-friendly ». Les résidents de ces villages cherchent des alternatives et se forment afin de changer leurs comportements et ainsi réduire leur impact négatif sur l’environnement. Dans la région de Kisoreganj, la production de lombricompostage est présente depuis 2011 et plus de 1 000 familles de cette région continuent de produire et de disperser du compost dans les jardins familiaux comme dans les grandes cultures.

En 2021, l’ONG a lancé au Bangladesh un total de 177 villages « eco-friendly ». Depuis, différents moyens sont mis en place par les communautés comme la plantation d’arbres, la permaculture, l’utilisation de compost et de biopesticides, la création de jardins flottants dans les quartiers littoraux, la culture en fourrage hydroponique, l’utilisation de l’énergie solaire et de nouvelles technologies adaptées au climat.