Les camps de réfugiés dans le monde
Près de 110 millions de personnes sont actuellement déplacées dans le monde. Cela représente une augmentation de 10 millions de personnes déplacées en 2022. En l’espace de quelques mois, la population déplacée de force dans le monde a atteint le chiffre le plus élevé jamais enregistré.
Ce chiffre comprend : 35,3 millions de réfugiés dans le monde ; 62,5 millions de personnes déplacées à l’intérieur de leur propre pays et 5,2 millions de demandeurs d’asile.
Parmi les 110 millions de personnes vivant en déplacement forcé, 43,3 millions seraient des enfants.
D’après le droit international, un réfugié est une personne ayant fui son pays d’origine de peur d’être persécuté « du fait de sa race, de sa religion, de sa nationalité, de son appartenance à un certain groupe ou de ses opinions politiques ». La plupart d’entre eux reçoivent le statut de réfugié par le pays d’accueil et vivent dans des camps.
Mis en place par des ONG ou des gouvernements, les camps de réfugiés sont destinés à accueillir les réfugiés de façon temporaire dans l’attente d’une solution pérenne (droit d’asile, centre d’hébergement, ect.). Certains sont pourtant contraints d’attendre des mois, voire des années, avant de voir la situation s’améliorer.
Ces dernières années, le nombre de réfugiés n’a cessé d’augmenter. En effet, il y a un an et pour la première fois, la barre des 100 millions de personnes obligées de fuir leurs terres a été dépassée.
Et pour ceux qui parviennent à quitter leur pays où la situation n’est plus vivable, comme en Ukraine, en Afghanistan, en Syrie ou encore au Myanmar, ils sont plus de 70 % à chercher refuge dans des pays voisins.
En 2021, la Turquie a accueilli près de 3,8 millions de réfugiés, soit la population la plus importante au monde, suivie par l’Ouganda (1,5 million), le Pakistan (1,5 million) et l’Allemagne (1,3 million).
La Colombie a quant à elle accueilli 1,8 million de réfugiés Vénézuéliens.
Les conditions sanitaires et de sécurité sont déplorables dans la majorité des camps de réfugiés. Les personnes ayant fui l’horreur et mis leur vie en danger pour traverser la frontière, se retrouvent agglutinées dans des abris de fortune, sont en malnutrition, n’ont pas accès à l’eau potable et continuent à vivre l’insécurité.