
Lutter contre les mariages d’enfants au Kenya
Mettre un terme aux mariages précoces
Dans certaines régions du Kenya, la pauvreté et des traditions profondément ancrées poussent encore des familles à marier leurs filles dès l’adolescence. Mutilations, fin de la scolarité, mariages forcés : pour beaucoup, l’avenir se referme trop tôt.
L’éducation change tout. Une fille qui reste à l’école est moins exposée au mariage précoce, gagne en confiance et peut choisir son avenir. Pourtant, trop nombreuses sont celles qui n’ont jamais mis les pieds en classe.
Le projet se base
sur 3 constats
Notre plan d’action
Au Kenya, de nombreuses filles sont mariées avant 18 ans, poussées hors de l’école par la pauvreté et des traditions ancrées.
Dans les familles les plus démunies, marier une fille jeune est parfois vu comme un moyen de survie : cela allège les charges du foyer, et permet de recevoir une dot, souvent du bétail ou de l’argent, dès qu’elle est promise.
Avant ce mariage forcé, elles subissent des mutilations génitales, considérées comme un passage obligé à l’âge adulte. Ces violences mettent leur santé en danger et brisent leur avenir.
L’éducation est la clé pour retarder ces mariages et protéger les filles. Une fille qui va à l’école est une fille qui peut choisir sa vie.
1. Ouvrir les portes de l’éducation
L’école protège. En permettant aux enfants – et en particulier aux filles – d’apprendre, de se former et de développer des compétences utiles pour leur avenir, nous brisons le cercle de la pauvreté et du mariage précoce.
2. Changer les mentalités de l’intérieur : Agir au plus près des habitudes et croyances
Nous collaborons avec les figures respectées des communautés (chefs traditionnels, exciseuses, leaders religieux) pour faire évoluer les normes culturelles. En valorisant des filles instruites, on montre qu’il existe d’autres voies que le mariage et les mutilations génitales.
3. Renforcer l’autonomie économique des familles
Quand une famille n’est plus écrasée par la pauvreté, ses enfants, et en particulier les filles, ont plus de chances d’aller à l’école.
Soutenir leur autonomie, c’est agir pour retarder les mariages précoces, protéger les filles, et leur permettre de construire un avenir différent.
742 filles déscolarisées vont retrouver le chemin de l’école grâce à un programme d’enseignement intensif adapté.
Depuis son lancement, le programme a déjà accompagné plus de 1,3 million de personnes : enfants, familles, enseignants, agents de santé, chefs traditionnels… jusqu’aux exciseuses elles-mêmes. Une approche communautaire essentielle pour faire évoluer durablement les mentalités et protéger les filles.
Des communautés entières sont mobilisées pour faire évoluer les mentalités, réduire les violences et valoriser les filles instruites.
Des familles soutenues économiquement trouvent des alternatives durables au mariage précoce et peuvent investir dans l’éducation de leurs enfants.
État d’avancement du
projet
Le projet Kenya Big Dream se déroulera en trois phases de cinq ans.
World Vision avec le soutien de ses donateurs a commencé l’accompagnement dans les comtés de Pokot en 2019. Fort des premiers résultats à Pokot, World Vision a intégré Samburu comme zone d’intervention.
World Vision continue de travailler dans les comtés de Pokot et de Samburu, et s’investit progressivement dans les zones de Migori, Baringo, Turkana, Marsabit et Narok. Avec un budget global de 59,4 millions d’euros, il permettra d’accompagner près de 915 000 personnes, en plaçant l’éducation des filles au cœur de chaque action.
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